La blockchain programmable qui révolutionne le Web 3 !
Notre objectif avec ces fiches crypto est de vous aider à comprendre les crypto-actifs dans lesquels nous sommes susceptibles d’investir dans nos divers mandats. L’objectif est de rendre vos investissements plus simples et clairs. Focus sur Ethereum, la deuxième cryptomonnaie par capitalisation et l’un des projets les plus innovants du Web3. Retrouvez ci-dessous une fiche détaillée, accompagnée de sa carte mentale pour une meilleure compréhension.
Qu’est-ce qu’Ethereum ?
Ethereum est une blockchain publique décentralisée créée en 2015 par une équipe de développeurs menée par Vitalik Buterin. Contrairement à Bitcoin, dont l’usage principal est monétaire, Ethereum a été conçu comme une plateforme d’exécution de contrats intelligents (appelée “smart contracts”).
Ces contrats sont des programmes informatiques autonomes, qui s’exécutent automatiquement lorsqu’ils reçoivent une transaction remplissant les conditions définies dans leur code. Ethereum permet ainsi de créer des applications décentralisées (dApps) dans divers domaines.
Ethereum ambitionne de devenir l’ordinateur mondial décentralisé du Web3, capable d’accueillir un internet plus ouvert, plus transparent, et sans intermédiaire.
Pourquoi a-t-il été créé ?
Ethereum est né d’une volonté d’aller plus loin que Bitcoin. Vitalik Buterin constate dès 2013 que Bitcoin est limité à des transactions financières, et propose un réseau plus flexible, capable d’héberger n’importe quel type de programme décentralisé.
Son whitepaper (livre blanc) décrit une blockchain qui permettrait de remplacer des services traditionnels centralisés (tels que les banques) par des applications ouvertes, automatisées et transparentes.
Les objectifs d’Ethereum sont de :
- Permettre à chacun de développer ou d’utiliser une application sans autorisation ni contrôle centralisé ;
- Offrir une alternative programmable à la finance traditionnelle ;
- Créer les bases techniques du Web3, un internet fondé sur la propriété numérique et l’interopérabilité.
Comment il fonctionne ?
La blockchain programmable
Ethereum fonctionne comme un registre distribué où sont inscrites non seulement les transactions, mais aussi les codes des contrats intelligents. Chaque smart contract agit comme un petit programme autonome, et tous les participants au réseau peuvent l’utiliser ou l’inspecter.
Le consensus : de la preuve de travail à la preuve d’enjeu
Initialement fondé sur la preuve de travail (Proof of Work) comme Bitcoin, Ethereum a basculé en 2022 sur un système de preuve d’enjeu (Proof of Stake). Ce changement, appelé The Merge, a permis de réduire drastiquement sa consommation énergétique.
Dans ce modèle, les validateurs doivent bloquer (staker) des ETH pour pouvoir proposer et valider des blocs. Ce mécanisme garantit la sécurité du réseau, tout en étant beaucoup plus sobre écologiquement.
Le rôle des layers 2
Pour améliorer sa scalabilité, Ethereum s’appuie sur des solutions de “seconde couche” (Layer 2) comme Optimism ou Arbitrum. Ces protocoles permettent d’exécuter plus de transactions à moindre coût, tout en conservant la sécurité de la couche principale (Layer 1).

Les cryptos : catastrophe écologique ?
Adhérents, curieux ou sceptiques de la crypto, ce webinaire ne vous engage en rien mais il pourrait bien changer votre vision sur l’impact environnemental des cryptos, pouvez-vous vous permettre de le rater ?
À quoi sert l’Ether (ETH) ?
L’Ether est le jeton natif de la blockchain Ethereum. Il joue plusieurs rôles essentiels :
- Payer les frais de transaction, appelés “gas” pour interagir avec les applications décentralisées (DeFi, NFT, DAO, etc.) ;
- Staker des ETH pour sécuriser le réseau et percevoir des récompenses ;
- Garantir la valeur économique des contrats et des protocoles construits sur Ethereum.
Et en pratique ?
Ethereum est aujourd’hui la plateforme n°1 pour le développement d’applications décentralisées (dApps). Elle est au cœur de nombreux cas d’usage :
- Finance décentralisée (DeFi) : prêts, échanges, épargne, sans intermédiaires (ex. : Aave, Uniswap) ;
- NFT (jetons non fongibles) : création, échange, certification d’actifs numériques (ex. : OpenSea, Foundation) ; identité et certification : vérification d’identité, diplômes, preuves d’existence numérique.
- Jeux vidéo et métaverse : jeux, terrains numériques, avatars (ex. : The Sandbox, Axie Infinity) ;
- DAO (organisations autonomes) : gouvernance collective de projets ou de communautés ;
- RWA (tokenisation d’actifs) : immobilier, stablecoin, fond tokénisé (ex : BUIDL de BlackRock)
Dates clés

Qwarks a pensé à vous et vous a concocté une carte mentale !

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Avertissement
Cette fiche est fournie à titre strictement informatif et pédagogique. Il ne constitue en aucun cas un conseil en investissement, une recommandation personnalisée ou une incitation à acheter ou vendre un actif. Les informations présentées peuvent évoluer et ne sauraient engager la responsabilité de Qwarks. Avant toute décision d’investissement, nous vous invitons à consulter un professionnel agréé.