Notre volonté à travers les lexiques est de démystifier et de rendre accessible des notions crypto paraissant complexes au premier abord. Nous pensons notamment à la carte mentale comme un outil pour nos Conseillers en Gestion de Patrimoine.
Les stablecoins sont des acteurs majeurs de l’écosystème crypto aujourd’hui, car elles viennent apporter un équilibre à une marché très volatile. Cette stabilité est apportée par un collatéral pouvant être une monnaie, un actif ou encore une matière première.
- Les objectifs des stablecoins sont d’équilibrer le marché des cryptomonnaies en y appportant de la stabilité. Ces dernières cumulent la stabilité de la finance traditionnelle avec la transparence et la décentralisation de la DeFi.
- Le Bitcoin et les autres cryptomonnaies sont volatiles, ce qui les rends inadaptés pour des transferts quotidiens. Les stablecoins entrent en jeu : elles sont une alternative aux monnaies fiduciaires avec moins de frais, de délais ou d’intermédiaires.
Il existe 4 types de stablecoins, selon sur quoi la valeur du stablecoin est basée :
- Le stablecoin la plus répandu est collatéralisé sur une monnaie fiduciaire comme le dollars, l’euro, le yen… Ce type de stablecoin est off-chain, puisque la collatéral est externe à la blockchain. Ils sont souvent basés sur un ratio 1:1 avec la monnaie fiduciaire (comme l’USDC avec le dollars). L’exemple le plus représentatif est l’USDT. C’est la stablecoin la plus capitalisée à ce jour (avec 84 milliards de $) mais sa corrélation au dollars et son appartenance à Tether Limited (contrôlée par l’exchange Bitfinex) la rend très centralisée et donc une cible facile pour les régulateurs financiers.
- Le second stablecoin est celui basé sur des matières premières et d’autres commodités. Les principales sont adossées sur de l’or (PAXG, XAUt), il en existe aussi basées sur le charbon (KLIMA) ou encore sur le pétrole (PTR).
- Ensuite viennent les stablecoins régulés par des algorithmes. Ces derniers manipulent l’offre en circulation pour atteindre la stabilité avec des « burn » ou des « mint » de coins. Un stablecoin régulé par un algorithme est complexe : ils sont plus rares et plus dûrs à concevoir. USDD ou encore BAC sont les exemples principaux.
- Enfin, le dernier type est le stablecoin basée sur les crypto-actifs. On parle ici d’un stablecoin on-chain puisqu’il est collatéralisé par des actifs qui sont sur la blockchain. Ceci leurs permettent d’offrir une transparence et un décentralisation totale, mais c’est celles qui ont tendance à être le moins stable. L’exemple le plus connu est le DAI, le stablecoin de MakerDAO qui est aujourd’hui très apprécié et se situe en 3ème place en terme de capitalisation du marché avec 4 milliards. WBTC et GHO sont aussi à citer ici.
En 2023, les stablecoins représentent 80% du volume de transaction en trading de crypto. Ce sont une réelle porte d’entrée plus rassurante au monde du Web3.
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