Notre volonté à travers les lexiques est de démystifier et de rendre accessible des notions crypto paraissant complexes au premier abord. Nous pensons notamment à la carte mentale comme un outil utile pour nos Conseillers en Gestion de Patrimoine partenaires.
Qu’est-ce que le sharding ?
Le sharding est une technique conçue pour optimiser la charge de travail d’une blockchain (voir notre fiche lexique) en la divisant en plusieurs fragments autonomes. Cette approche vise à accroître la capacité de traitement du réseau tout en réduisant les frais associés. En divisant les tâches entre différents fragments, ou « shard » (d’où le nom), la blockchain peut gérer un volume de transactions plus élevé de manière plus efficace.
Le terme « shard » provient de l’anglais et signifie « fragment ». L’objectif du sharding est de résoudre les problèmes de ralentissement des transactions et d’augmentation des frais qui surviennent lorsque la charge de travail (les tâches qu’elle doit traiter) d’une blockchain devient trop importante. En fragmentant le réseau, le sharding permet de gérer plus efficacement les transactions et d’alléger la charge sur chaque partie du réseau.
L’origine du sharding
Le concept de sharding a émergé dans les années 1980, initialement sous le nom de « SHARD », pour désigner un produit de stockage dans les bases de données. Ce n’est qu’en 2017 que le sharding a été appliqué pour la première fois dans une blockchain, avec le lancement de Zilliqa. Depuis lors, cette technique a été intégrée dans le cadre d’Ethereum 2.0, marquant une avancée dans l’amélioration des performances des blockchains (on vous en parle dans notre hebdo crypto du 13 mars 2025).

Apprenez-en plus sur le fonctionnement des blockchains !
Le sharding optimise la charge de travail, ce qui s’inscrit dans une stratégie plus globale du Web3 de performance. Apprenez-en plus sur l’évolution et la segmentation du milieu avec la blockchain modulaire.
Fonctionnement : utilisation et acteurs.
Le sharding divise le réseau blockchain en sous-parties, appelées shards, qui sont connectées entre elles mais fonctionnent de manière autonome :
- Chaque shard est responsable d’une partie spécifique des transactions du réseau.
- Les transactions sur un shard sont validées par des nœuds spécifiques, allégeant ainsi la charge globale.
- Bien que chaque shard fonctionne indépendamment, ils restent connectés pour garantir la cohérence et la sécurité du réseau global.
Le sharding a été popularisé par Ethereum avec sa mise à jour « Dencun » en 2024. Il a également été adopté par d’autres blockchains telles que Cardano, NEAR, Polkadot et TON. Cette technique permet à ces réseaux de traiter les transactions de manière plus rapide et efficace, tout en maintenant une certaine décentralisation.
Quels sont les avantages du sharding ?
Il offre plusieurs avantages dans les blockchains :
- Un traitement plus rapide des transactions : en divisant la charge de travail, le réseau peut traiter un grand nombre de transactions simultanément.
- Réduction des frais de gaz : moins de congestion sur le réseau signifie des coûts réduits pour les utilisateurs.
- Soutien à la décentralisation : le sharding préserve le caractère décentralisé du réseau en distribuant la charge sur plusieurs nœuds.
- En répartissant les données et les tâches sur plusieurs shards, le réseau devient plus modulable et capable de répondre aux besoins croissants des utilisateurs.
Pourquoi le sharding est-il essentiel pour l’avenir des blockchains ?
Avec l’adoption massive des cryptos et la croissance des applications décentralisées (DeFi, NFT, jeux blockchain), les blockchains doivent pouvoir évoluer sans compromettre leur vitesse, leur sécurité, ni leur décentralisation.
Le sharding est une solution prometteuse qui permet aux blockchains de répondre à ces enjeux et de se positionner comme des infrastructures fiables et performantes pour les utilisateurs du monde entier.
Qwarks a pensé à vous et vous a concocté une carte mentale !

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