Notre volonté à travers les lexiques est de démystifier et de rendre accessible des notions crypto paraissant complexes au premier abord. Nous pensons notamment à la carte mentale comme un outil utile pour nos Conseillers en Gestion de Patrimoine.
Qu’est-ce qu’un whitepaper ?
Un whitepaper (ou livre blanc) est un document de référence qui présente de manière détaillée un projet blockchain ou crypto. Il inclut des informations sur les aspects techniques, stratégiques, et organisationnels du projet, ainsi que sur ses objectifs, son équipe, et sa vision. Ce document est essentiel pour les investisseurs et les développeurs, car il permet de comprendre le fonctionnement et les ambitions du projet.
Le whitepaper est souvent publié avant le lancement d’un projet, notamment lors des levées de fonds comme les ICO (Initial Coin Offerings). Il joue un rôle clé dans le marketing, la génération de leads, et la communication autour de l’innovation.
Son origine
Le terme whitepaper trouve ses origines dans l’Angleterre du XXᵉ siècle, où il désignait des documents gouvernementaux. Par exemple, en 1922, Winston Churchill a publié un « White Paper » sur le Moyen-Orient. Cette tradition s’est étendue à d’autres domaines, y compris celui de la technologie.
Des whitepapers notables
- 2008 : Bitcoin (BTC)
« Bitcoin : un système de paiement électronique pair-à-pair » de Satoshi Nakamoto est le document fondateur de la crypto. Il décrit une monnaie numérique décentralisée, permettant des transactions sans tiers de confiance. Ce texte est devenu la référence dans le domaine de la blockchain.
- 2013 : Ethereum (ETH)
« Une plateforme d’applications décentralisées et de contrats intelligents de nouvelle génération » par Vitalik Buterin a introduit les smart contracts, permettant de programmer des blockchains pour exécuter automatiquement des tâches complexes.
- 2013 : Monero (XMR)
« CryptoNote v 2.0 » met l’accent sur la confidentialité et la décentralisation. Monero garantit des transactions anonymes, protégeant la vie privée des utilisateurs grâce à des technologies comme les signatures en cercle. De plus, il garantit la décentralisation, la protection des données et l’équitabilité.
- 2014 : Ripple (XRP)
« Le protocole Ripple : un consensus d’algorithme » détaille un système pour accélérer les paiements internationaux entre institutions financières. Ripple vise à remplacer les systèmes bancaires traditionnels coûteux et lents.
- 2017 : Chainlink (LINK)
« Un réseau d’oracle décentralisé » par Sergey Nazarov propose une solution pour connecter les blockchains à des données externes de manière sécurisée. Ce projet permet aux contrats intelligents de recevoir des informations fiables, par exemple des cours boursiers ou des prévisions météorologiques.
Qwarks a pensé à vous et vous à concocter une carte mentale !

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